jeudi 1 septembre 2016

COMMUNAUTARISME TURCO-TURQUE



Oppressant

Une situation Erdogano-compatible. On pourrait en avoir la frousse, l’anti-France dans toute sa laideur. Tayyip encourage le communautarisme, c’est connu, mais l’application ça pique. Récit.

Dans ce village-vacances gaulois à la montagne, comme souvent, nous avons quelques allogènes, français de papiers, qui viennent en vacances profiter et/ou montrer qu’être non-gaulois et crapahuter en « France » c’est possible. Il n’y a pas que le bled dans la vie. Pas bezef mais quelques-uns.
En majorité, on y voit des couples halal avec le fumeux duo barbu-foulard (voir des familles de k1f ou d’indiens, c’est plus rare). On ne s’y fait pas forcément mais étant donné que cela s’institutionnalise on fait avec. Ce duo de choc, dans la plupart des cas parle français, les enfants aussi donc le côté « français » est présent, ne serait-ce qu’au niveau du langage.
On s’éloigne de la Gaule mais bon… faut bien vivre…

Nous sommes tombés de haut, le 15ème étage à côté c’est un saut d’lapin.
Qui voyons-nous débarquer le dimanche après-midi avant de débuter une deuxième semaine qui promet : les turcs ! 2 gars environ la trentaine, 1 jeune femme qui paraît en avoir 25 (une de ses faces du crâne rasé... genre coupe punk des années 90…), 1 fillette de 6 ans et 1 bébé (6-9 mois).
Quand tu les connais, tu sens la différence, c’est invraisemblable mais réel : ils parlent leur langue bien à eux et en public, no stress, pas une phrase en français, même la petite de 6 ans parle le turc avec la family.
Il n’y a aucun partage avec les autres vacanciers (gaulois). Seule la petite a osé se faire des amis. Les activités où tout l’monde est venu, zéro turc, nada.
Le coup cinglant fut la mère (même pas la trentaine) : waouh ! Couzzzzzzzzzzzzin ! Elle a enfilé un maillot de bain 2 pièces pour faire bronzette : une espèce de culotte brésilienne avec les moitié des fesses à l’air libre, clope au bec. A table, je chouffe, je vois son verre vide avec la couleur du vin rouge, tiens-donc c’est louche : une turque qui tise. Eh non, elle se ressert un verre de pif, du rouge du cubi, normal, en famille, devant sa gamine.

Nous avons ainsi découvert une facette de cette communauté que le parasite Sarko qualifiait de « communauté la plus dangereuse ». Ils ne sont pas forcément musulmans, pas nécessairement cloîtrés chez eux ou au bled, ils peuvent être au milieu des autres mais en communauté, sans partager quoi que ce soit. Impressionnant. Les envahisseurs du "silence".

Par ailleurs, ce centre étant réservé, nous avons réfléchi au pourquoi du comment. Ils viennent d’où et où travaillent-ils pour s’insérer dans des séjours subventionnés ? Trafic d’identité et d’avantages ? Peu importe l’origine de leur venue, chacun a pu constater la barrière certes invisible mais bien réelle entre les Gaulois et les allogènes du bosphore…

A marche forcée vers le chaos.