Oppressant
Une situation Erdogano-compatible. On pourrait en avoir la
frousse, l’anti-France dans toute sa laideur. Tayyip encourage le
communautarisme, c’est connu, mais l’application ça pique. Récit.
Dans ce village-vacances gaulois à la montagne, comme
souvent, nous avons quelques allogènes, français de papiers, qui viennent en
vacances profiter et/ou montrer qu’être non-gaulois et crapahuter en
« France » c’est possible. Il n’y a pas que le bled dans la vie. Pas
bezef mais quelques-uns.
En majorité, on y voit des couples halal avec le fumeux
duo barbu-foulard (voir des familles de k1f ou d’indiens, c’est plus rare). On
ne s’y fait pas forcément mais étant donné que cela s’institutionnalise on fait
avec. Ce duo de choc, dans la plupart des cas parle français, les enfants aussi
donc le côté « français » est présent, ne serait-ce qu’au niveau du
langage.
On s’éloigne de la Gaule mais bon… faut bien vivre…
Nous sommes tombés de haut, le 15ème étage à côté c’est
un saut d’lapin.
Qui voyons-nous débarquer le dimanche après-midi avant de
débuter une deuxième semaine qui promet : les turcs ! 2 gars environ
la trentaine, 1 jeune femme qui paraît en avoir 25 (une de ses faces du crâne
rasé... genre coupe punk des années 90…), 1 fillette de 6 ans et 1 bébé (6-9
mois).
Quand tu les connais, tu sens la différence, c’est
invraisemblable mais réel : ils parlent leur langue bien à eux et en
public, no stress, pas une phrase en français, même la petite de 6 ans parle le
turc avec la family.
Il n’y a aucun partage avec les autres vacanciers (gaulois).
Seule la petite a osé se faire des amis. Les activités où tout l’monde est
venu, zéro turc, nada.
Le coup cinglant fut la mère (même pas la trentaine) :
waouh ! Couzzzzzzzzzzzzin ! Elle a enfilé un maillot de bain 2 pièces
pour faire bronzette : une espèce de culotte brésilienne avec les moitié
des fesses à l’air libre, clope au bec. A table, je chouffe, je vois son verre
vide avec la couleur du vin rouge, tiens-donc c’est louche : une turque qui
tise. Eh non, elle se ressert un verre de pif, du rouge du cubi, normal, en famille, devant sa
gamine.
Nous avons ainsi découvert une facette de cette communauté
que le parasite Sarko qualifiait de « communauté la plus
dangereuse ». Ils ne sont pas forcément musulmans, pas nécessairement
cloîtrés chez eux ou au bled, ils peuvent être au milieu des autres mais en
communauté, sans partager quoi que ce soit. Impressionnant. Les envahisseurs du "silence".
Par ailleurs, ce centre étant réservé, nous avons réfléchi
au pourquoi du comment. Ils viennent d’où et où travaillent-ils pour s’insérer
dans des séjours subventionnés ? Trafic d’identité et d’avantages ?
Peu importe l’origine de leur venue, chacun a pu constater la barrière certes
invisible mais bien réelle entre les Gaulois et les allogènes du bosphore…
A marche forcée vers le chaos.