jeudi 13 février 2020

Hiver Neige Ski Urbanisme Business Tourisme

Il était une fois un pays qui aménagea et urbanisa à crédit.
La météo était froide et neigeuse, banco. C'est vérifié, il neigera beaucoup et longtemps.

Crédits démocratiques et républicains afin de sponsoriser la bétonisation des alpages savoyards.

Urbanisation massive (contrôlée à certains endroits) et développement des moyens élévatiques ont provoqué l'exode massif urbain hivernal vers les sommets blancs.

S'en suivit un juteux business lié aux sports d'hiver.


Puis le déclin apparu sur fond de réchauffisme et de crise sociale et économique. Moins de Gaulois partent, c'est de plus en plus cher. A l'instar du tenancier de ces lignes, tout est bon pour économiser.

Le camp d'en face mouille d'ingéniosité pour appâter les familles. Station ceci, station cela, animations truc, babioles en tout genre. Bref, concurrence sur fond d'épuisement (temporaire) de la mine d'or blanc.

La glisse se pratiquait à Noël, aux vacances d'hiver et à celles de Pâques. Aujourd'hui la tendance est réduite, Noël et Pâques c'est très (trop) variable pour bénéficier de juteuses réservations. Le lastminute prend du grade et le business se tasse.

Aux dernières infos, les stations les plus basses, qui autrefois (y'a 50-60 piges) carburaient, toussent (rien à voir avec le Corona). Désormais certaines ferment boutique. Investissements et emprunts n'ont pas suffi. la neige tombe moins et moins fréquemment. La famille classe moyenne, étranglée par les taxes toujours plus nombreuses et démocratiques, revoit ses dépenses et compte tel un expert financier. Le paquet de pâtes, la baguette de pain, le bout d'barbak, tout est scruté. Les vacances, loisir quasi obligatoire il y a 20 ans, devient occasionnel.

Le ski, ça coûte une blinde (tarifs prohibitifs de l'ESF, les forfaits...). Certains couples avec mômes partent tous les 5-6 ans, les congés d'été devenant prioritaires.
Les stations sont ainsi touchées par une diminution de fréquentation et sur place M. et Mme tout l'monde évitent de payer le prix de l'altitude. Chez nous on embarque les courses à l'avance, sur place on déguste seulement le Beaufort. Le reste est importé du discounteur.

D'ici 2025-2030, la météo, qui suit des cycles et variations non connus et indépendants du réchauffisme ambiant, sera encore moins clémente pour descendre les pistes blanches. Les fermetures de stations et domaines vont s'accentuer.
Perte de business et soucis économiques en montagne pour les locaux sans oublier les nombreux proprios des logements locatifs.

En revanche, ce qui étrangle le Gaulois aujourd'hui ne disparaîtra pas, de nouvelles taxes naîtront: taxe viande (la viande ça pollue), taxe neige (la neige y'en a moins à cause du réchauffement), taxe grille-pain (le grille-pain ça grille donc ça réchauffe) etc.

L'avenir sur les pistes en Fronce occupée existe et il sera concentré sur les big stations, perchées là-haut, tendance et branchées. Les Arcs, la Plagne, Tignes, Les 2 Alpes, Mégève, Avoriaz j'en passe, continueront de brasser français à gros porte-feuilles et étrangers bien lotis. Les autres, se partageront les miettes.

Chaos économique et social en altitude à prévoir.